Nous couchions sous les ailes de l’avion P.C, Thierry, qui ne semblait jamais dormir, devait pouvoir nous trouver à tous moments. C’était souvent lui qui nous indiquait avec précision l’emplacement du «CH » de départ , à cette époque il n’y avait pas encore les grosses pub gonflables pour les matérialiser et le « road book » était des fois un peu flou …Bref pour moi s’était rassurant d’être mis en place par le « patron ».
Thierry me tirait de mon sac de couchage " lestrasport " après une bonne nuit de sommeil d’en moyenne 2 heures et demi, voir 3 heures si tout allait bien (mais c’était rare) et nous partions tous les deux jusqu'à son hélico, attendre les premières lueurs du jour pour décoller.
Dès que s’était possible Thierry m’indiquait le bon placement et me ramenait auprès de mes équipiers pour que nous nous mettions en place.
Sur le chemin de retour la grande rigolade de Thierry consistait à dénicher de pauvres concurrents, entrain de satisfaire à des besoins naturels, cachés derrière des cailloux ou autres arbustes, et de les voir courir après le papier toilette, qui, avec le vent provoqué par les pales de l’hélico ne manquait pas de s’envoler et de se dérouler en longues traînées rose ou blanche. Mais ceci, bien sur, mine de rien .Ce n’était quand même pas de notre faute s’ils se trouvaient sous le passage de l’oiseau blanc.
JEG